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Quotidien Burkinabè d'informations générales

Editorial: Affaire de la Mine Semi-mécanisée de Fandjora dans la Commune rurale de Tiéfora

               Vaut mieux prévenir que guérir !!

Un fait inédit et inimaginable se déroule depuis quelques années déjà, sur le site du Titre minier de Jean Clément Aristide Boudo, dans le village de Fandjora, Commune rurale de Tiéfora, dans la province de la Comoé, région des Cascades.

Comment en est-on arrivé là ? Il est connu de tous qu’au Burkina Faso, lorsque l’on apprend, qu’on a découvert de l’or dans une zone donnée, des orpailleurs artisanaux, prennent d’assaut ladite zone et y installent leur QG pour mener à bien leur activité.  Et comme vous allez vous en rendre compte, ils finissent par régner en maitre absolu, sans l’aval du détenteur du Titre minier.

Il est évident, que dans ces conditions, le détenteur du Titre minier n’aura certainement pas la possibilité, de travailler sereinement. Pour lui permettre (le détenteur du Titre minier) de mener à bien ses activités, des recadrages s’imposent.  Et comme on le dit souvent, rien de sérieux ne peut prospérer dans l’anarchie.

Et comme vous allez vous en rendre compte, c’est en voulant discipliner ces orpailleurs artisanaux qui se sont installés anarchiquement sur le périmètre minier, que ces derniers ont engagé un bras de fer avec Jean Clément Aristide Boudo, le détenteur légitime du Titre minier. Que de rencontres de sensibilisation entre les orpailleurs et les autorités communales, provinciales et régionales afin d’aplanir le diffèrent qui les oppose et aussi et surtout, mettre chacun devant ses responsabilités, afin qu’un climat de paix et de concorde sociale puisse régner sur le site afin de permettre à chaque partie, de travailler dans la quiétude.  Les mois et les mois se succèdent et malgré la bonne volonté du détenteur du Titre minier, les meneurs de cette lutte perdue d’avance, ne désarment point.

Ce que ces orpailleurs feignent oublier, c’est que l’acquisition d’un Titre minier a un coût. Alors, comment quelqu’un peut s’investir financièrement et physiquement pour installer son projet, pour que des individus viennent s’y accaparer impunément sans crier gare ? Et comme nous l’avions dit plus haut, Jean Clément Aristide, puisque c’est de lui qu’il s’agit, malgré son physique relativement jeune, est un homme sage, respectueux et humble à tout point de vue. C’est pourquoi, jusqu’à nos jours, beaucoup d’orpailleurs le connaissaient  peut-être de nom, mais pas physiquement avant le 24 juin 2025.

Ces orpailleurs indélicats, ont poussé l’outrecuidance jusqu’à aller faire une rébellion avec à la clé, le saccage des machines et autres biens matériels que nous ne serons pas à mesure de quantifier. Et comme il est connu de tous que la force reste à la loi, Jean Clément Aristide Boudo a porté plainte contre ces orpailleurs indélicats   afin de rentrer dans ses droits.

Nous avons eu la chance d’effectuer des missions sur le terrain depuis quelques années déjà, de Fandjora en passant par Tiéfora et Banfora, afin de comprendre les raisons fondamentales des   velléités débordants et absurdes de ces orpailleurs installés sur le site du Titre minier de Aristide Jean Clément Boudo à Fandjora dans la Commune rurale de Tiéfora.

Et comme nous l’avions évoqué dans l’un de nos précédents articles, les leaders autoproclamés de ces orpailleurs artisanaux étaient appelés le 24 juin 2025 à répondre des faits qui les sont reprochés au Palais de Justice de Banfora.  Contre toute attente, ces meneurs ont obligé l’ensemble des orpailleurs du site aurifère à fermer boutiques et leurs venir en renfort devant le Palais de justice afin d’influencer le verdict du procès. En tous les cas, la mobilisation des orpailleurs était à la hauteur de leur attente, car l’esplanade du Palais de justice de Banfora a refusé du monde en cette journée inédite du 24 juin 2025.

Fort heureusement, le procès a été reporté au 22 juillet 2025, prochain. Selon une source bien introduite, l’objectif final de ces orpailleurs, est de déposséder purement et simplement, le titre minier au détenteur légitime à leur profit.    Selon une certaine indiscrétion, des menaces de mort seraient proférées à l’encontre de Jean Clément Aristide Boudo, vrai ou faux, nous ne saurons en dire davantage. Au regard de ce qui précède, nous tenons à inviter les plus hautes autorités du Ministère des Mines et carrières et les autorités administratives de la région des Cascades, à jouer leur partition afin d’éviter l’irréparable avant qu’il ne soit trop tard.   Et comme tout se sait tôt ou tard en savane herbeuse, les jours et les mois à venir, ne manqueront pas de nous édifier. Nous y reviendrons incontestablement.

Ismaël DABRE

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